"Nous prenons la route. Celle de Pagnol, de Daudet, de Giono. Le mistral noir nous pousse sur le chemin des transhumances et nous éloigne de la mer pour entrer dans les terres. Ces terres d’or et d’ocres. Ici, aux flancs des monts et collines peintes par Cézanne, les cyprès courbent sous la force du vent, le feuillage des oliviers crépite. Au loin, une bergerie. Un refuge, une tablée, une nature morte. Un rayon de soleil s’introduit par la fenêtre et baigne de lumière ces objets qui ne cessent de vivre, vestiges d’un moment de convivialité et de partage." mk.